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Laurent Wauquiez ou la fausse ascension

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Laurent Wauquiez, le 3 avril 2013 à son arrivée à l'Assemblée nationale. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
publié le 17 août 2014 à 18h46

Homme lige de Nicolas Sarkozy pour prendre la présidence de l'UMP, Laurent Wauquiez ? Dimanche, en pleine ascension du mont Mézenc, point culminant de la Haute-Loire et qu'il a depuis trois ans pris pour cadre de sa rentrée politique, le député-maire du Puy-en-Velay tente d'entretenir un suspense, qui pourtant semble avoir fait long feu. Lui qui avait dit ne «rien exclure», martèle désormais ses conditions : «L'élection à la tête de l'UMP n'est pas un enjeu de casting, mais de valeurs. Mon objectif est d'être la voix d'une droite qui assume ses valeurs.» En clair, porter le message d'une droite qui ne soit pas «du filet d'eau tiède», assène Wauquiez, qui a fait de l'euroscepticisme, du conservatisme sociétal et de l'éthique en politique son fonds de commerce. Sa rencontre, cet été, avec Nicolas Sarkozy n'a débouché, confie-t-il néanmoins, sur «aucune proposition d'alliance». Et le chef de file de la Droite sociale demeure dans l'expectative sur la ligne qu'adoptera l'ancien chef de l'Etat pour son retour dans l'arène politique. «S'il décide de revenir, ce sera autour de quoi ? interroge l'ancien ministre. C'est en fonction de cela que je prendrai ma décision.» Une option qui ne lui appartient déjà plus à en croire Xavier Bertrand : «Je suis persuadé que Sarkozy a déjà pris la décision de briguer la présidence de l'UMP», a assuré, dimanche, le député et ancien secrétaire général de l'UMP dans les colonnes de C