Malgré les critiques contre sa politique et le pacte de responsabilité, après l'annonce d'une croissance nulle au deuxième trimestre, le gouvernement entend maintenir le «cap» et mettre la pression à la rentrée sur le patronat pour que le pacte porte ses fruits.
Dimanche, M. Valls a enfoncé le clou dans le JDD, avertissant qu'il était «hors de question» de changer de politique. Il juge «irresponsables» ses détracteurs à gauche, partisans d'un nouveau cap, alors que plus de huit Français sur dix ne font pas confiance au gouvernement pour améliorer la situation économique, selon un sondage Ifop-Jdd publié dimanche.
«Le cap doit rester le même, il ne s'agit de pas de zigzaguer, mais d'avoir du sang-froid», a affirmé vendredi soir le Premier ministre, Manuel Valls, sur France 2. «Le pacte de responsabilité et de solidarité, qui engage 40 milliards d'euros en faveur des entreprises, et 50 milliards (d'économies) que nous allons réaliser dans les trois ans qui viennent», «tout cela doit se mettre en place pour que la France soit plus forte», a-t-il dit.
De son côté, le ministre des Finances, Michel Sapin, avait affirmé jeudi qu'il tiendrait