Impossible de le rater, en costard sous son tablier Nature&Découvertes. Le socialiste Laurent Grandguillaume a fait parler de lui en juillet en troquant sa casquette de député pour endosser durant une semaine celle de stagiaire au sein de l'entreprise de distribution française. Comme lui, 27 parlementaires, dont deux sénateurs, ont répondu présent à l'appel lancé le 5 mai par Entreprises et Progrès, une association patronale apolitique qui propose aux élus d'emboîter les pas d'un PDG durant quelques jours. Le but affiché : les sensibiliser au monde de l'entreprise, jugé trop méconnu dans les deux hémicycles. Mais difficile de croire qu'il suffit d'une semaine pour comprendre la complexité du métier d'entrepreneur et que l'opération ne ressemble pas à un simple coup de com.
«Moi parlementaire, une semaine dans les pas d'un PDG.» L'invitation envoyée par mail aux parlementaires affiche la couleur sans ambiguïté : il ne s'agit pas de passer derrière le comptoir d'une boutique, mais de suivre durant plusieurs jours un chef d'entreprise. Car c'est bien ce métier que