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Le maire FN du Pontet contraint d'annuler l'augmentation de ses indemnités

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La préfecture du Vaucluse a estimé que l'augmentation de 44% des indemnités de l'édile était contraire au code des collectivités territoriales.
Joris Hébrard le 1er avril 2014 devant la mairie du Pontet (Photo Anne-Christine Poujoulat. AFP)
par AFP
publié le 19 août 2014 à 18h30

Le maire FN du Pontet (Vaucluse), Joris Hébrard, a été contraint d'annuler la hausse de 44% de ses indemnités votée par le conseil municipal en mai, à la suite de son annulation par la préfecture de Vaucluse, a-t-on appris mardi auprès de son directeur de cabinet, Xavier Magnin. Le préfet de Vaucluse a estimé que cette augmentation était contraire au code des collectivités territoriales, a indiqué Xavier Magnin.

Après son élection, en mars, la nouvelle municipalité FN avait voté une délibération augmentant, à partir d’avril, les indemnités du maire et de ses adjoints en ajoutant à l’indemnité mensuelle de base une majoration calculée à partir de la dotation de solidarité urbaine (DSU) perçue par la ville. Les majorations allaient de 181 euros pour les adjoints à 896,50 euros pour le maire, selon la délibération dont l’AFP a eu copie.

L’indemnité du maire de cette ville de 15 000 habitants est ainsi passée de 2 470,95 euros à 3 227,45 euros (+44%), l’enveloppe mensuelle globale des indemnités des élus passant de près de 12 000 euros à environ 14 000.

Polémique

«Ce sont les fonctionnaires qui font les calculs», a indiqué Xavier Magnin estimant que «le code des collectivités territoriales n'est pas très clair». De plus «parler d'une augmentation de 44% est un abus de langage». Selon lui, «il n'y a pas eu d'augmentation de rémunération par rapport au maire précédent, Alain Cortade [UMP, ndlr], un cumulard, dont l'indemnité était écrêtée et