C'est la rentrée du gouvernement mercredi avec un Conseil des ministres consacré notamment à la situation économique, alors que tous les indicateurs sont au rouge et que s'accentue la pression sur le duo Hollande-Valls, pressé de trouver des solutions à la crise dans laquelle s'enfonce le pays. Le Premier ministre avait préparé le 1er août les esprits à une rentrée «difficile en matière de conjoncture économique». Le chômage qui perdure et les chiffres de l'Insee d'une croissance nulle au premier semestre ont confirmé ses prédictions.
Dès lors, sur le plan budgétaire, le gouvernement travaille à trouver des mesures fiscales visant à redonner du pouvoir d'achat aux ménages les plus modestes, après le rejet par le Conseil constitutionnel d'une mesure sociale phare du pacte de responsabilité - l'allègement de cotisations salariales de 2,5 milliards d'euros dont auraient dû profiter les foyers modestes l'an prochain. Il s'agit de présenter une mesure alternative, «de même ampleur concernant les mêmes publics», selon les termes de Christian Eckert, secrétaire d'Etat au Budget. La prime pour l'emploi (PPE) , le RSA activité, l'impôt sur le revenu, via un système de décote, ou encore les seuils d'exonération de la taxe d'habitation sont les pistes citées à Bercy, qui reste sceptique face à une autre option évoquée par Matignon, celle d'une action à travers la contribution sociale généralisée (CSG).
Le budget 2015 est également en préparation, avec une aut