Chez les écologistes, le combat continue... entre Cécile Duflot et Jean-Vincent Placé. Alors que s’ouvrent ce jeudi les journées d’été d’Europe-Ecologie les Verts près de Bordeaux, plusieurs cadres du parti n’ont toujours pas digéré la sortie du gouvernement. Et estiment devoir le faire savoir. Un texte signé notamment par Jean-Vincent Placé, le chef de file des sénateurs écolos, François De Rugy, le coprésident du groupe écolo à l’Assemblée nationale, et Christophe Rossignol, conseiller régional du Centre, est présenté depuis jeudi matin aux militants. Et critique la décision prise après début avril, juste après les municipales, de ne pas participer au gouvernement de Manuel Valls.
«Certes, nous n'avons guère pesé sur l'orientation de la majorité, à l'exception notoire du refus des gaz de schiste. Mais c'est au moment où l'écologie politique avait de nouveau une capacité réelle d'agir en pouvant exercer les plus fortes responsabilités dans un grand ministère de l'environnement, en renforçant notre poids dans le gouvernement, qu'une décision hâtive et non préparée nous privait de leviers pour être utiles !», regrettent les signataires du texte. «C'est cette fuite devant les responsabilités, ce syndrome de Peter Pan (refus de grandir et d'affronter le réel) qui entrave les écologistes.»
Surtout, les auteurs de ce texte, «cosigné par une centaine d'élus» selon Christophe Rossignol, appellent les écologistes à «prendre leurs responsabilités et créer