Après une première journée marquée jeudi par les remous provoqués par la parution du livre de Cécile Duflot, les journées d'été d'EE-LV se sont poursuivies ce vendredi près de Bordeaux. Retour sur trois moments de la journée.

En entrant en dernier dans le grand amphithéâtre de la fac de lettres bordelaise, Jean-Vincent Placé a vendredi essuyé quelques sifflets. Puis a profité qu'on lui tende le micro pour laisser parler son agacement. Dans un numéro en solo, zappant les injonctions à répondre à la question posée, le sénateur a tancé ses détracteurs et pointé «un vrai problème de maturité au sein d'EELV». Récoltant en retour des sifflets encore plus nourris, ce qui était visiblement l'effet recherché. «On est face au mur de l'argent et vous nous engueulez en permanence», claque le sénateur. Qui a fini, à force de monter dans les tours, par retourner la salle.

Rien de mieux qu’un débat sur la réforme territoriale pour étaler au grand jour les divisions de la gauche. Les écologistes ont invité Olivier Dartigolles, le porte-parole du Parti communiste français et Marie-Pierre de la Gontrie, vice-présidente PS de la région Ile-de-France pour parler non pas de la nouvelle carte des régions, votée à l’Assemblée, mais de leurs nouvelles compétences, qui feront l’objet d’un projet de loi à l’automne. Dans l’ensemble, les Verts sont d’accord entre