C'est donc de cette manière qu'il a choisi de «remanier [son] dispositif personnel». Jean-Luc Mélenchon annonce ce vendredi qu'il quitte la coprésidence du Parti de gauche, place qu'il occupe depuis la fondation de ce parti en 2008. L'ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle avait déjà laissé entendre fin juillet qu'il allait prendre du recul après cinq ans de campagne permanente. «J'ai fait mon temps à organiser la vie d'un parti, expliquait-il dans une interview au site Hexagones. Ce n'est pas de me mettre en retrait, c'est m'utiliser autrement».
Alors pour couper court aux conclusions hâtives sur un «retrait» de la vie politique, Mélenchon a pris soin de préciser dans une déclaration à l'AFP qu'il continuait le «combat». «Nous changeons notre dispositif pour l'adapter à une nouvelle stratégie, explique-t-il, il n'y a ni crise, ni quoi que ce soit».
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«Le parti va se battre pour la VIe République, notre candidat pour 2017, c'est la VIe République», poursuit-il, ajoutant qu'il se consacrera désormais à cette tâche. Et «pour cela il ne faut pas que je sois président d'un parti». Un livre est prévu en novembre, «L'ère du peuple», sur la question de la VIe République.
Adepte