La rentrée du Parti de gauche a une saveur un peu particulière cette année. Pour la première fois, le Parti communiste, son allié du Front de gauche, ne prend pas part au « Remue-méninges ». Le rendez-vous de rentrée du Parti de Gauche a débuté jeudi à Grenoble sans Pierre Laurent, le numéro un du PCF, qui participera en revanche à l'université d'été du PS, à la Rochelle la semaine prochaine. Mais surtout, Jean-Luc Mélenchon a annoncé vendredi qu'il quittait la coprésidence du parti, fondé en 2008. L'ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle va désormais se consacrer à son projet de VIe République, avec en ligne de mire 2017, explique Raquel Garrido, secrétaire nationale et coordonnatrice du programme de l'université d'été.
Que va changer la fin de la coprésidence de Jean-Luc Mélenchon pour le Parti de gauche ?
Le Parti de gauche a ressenti le besoin de redéployer Jean-Luc Mélenchon sur une tache qui était nécessaire et urgente : le renversement du régime oligarchique de la Ve République. Cela peut paraître très utopiste, mais pour nous, c’est la seule solution au blocage démocratique actuel. Les Français ne se déplacent plus aux urnes, sauf pour les élections présidentielles, parce que le président de la République concentre tous les pouvoirs. Il faut lutter contre cette amé