Le rassemblement attendra. De Bordeaux, où se tenaient leurs traditionnelles journées d’été, les écolos sont repartis samedi aussi divisés qu’à leur arrivée. Quoi qu’en dise la photo de famille de clôture.
En faisant paraître, jeudi dans le Nouvel Observateur, les bonnes feuilles de De l'intérieur : voyage au pays de la désillusion (Fayard), un ouvrage à charge, parfois violent, contre François Hollande et Manuel Valls, l'ancienne ministre Cécile Duflot a préempté les débats. Son nouveau club, lancé notamment avec l'ex-ministre du Développement Pascal Canfin et l'eurodéputée allemande Ska Keller - avec l'organisation prévue en octobre d'un colloque sur la politique économique française -, est un pas supllémentaire dans sa quête pour incarner en 2017 une alternative à François Hollande.
Mais une autre ligne traverse toujours le parti, portée par Jean-Vincent Placé. Multipliant les rendez-vous avec le centre autour du paquet institutionnel, notamment l'introduction d'une dose de proportionnelle pour les législatives de 2017, un sujet (un peu) remis sur la table par Hollande, le patron des sénateurs écologistes n'a toujours pas digéré la sortie d'Europe Ecologie-les Verts (EE-LV) du gouvernement. Et rêve d'un retour après les régionales. Un scrutin où les écolos vont «prendre une branlée» propice, assure un de ses proches.
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