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Libération
Récit

Pour Mélenchon, «2017 sera une insurrection»

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L'ex-coprésident du Parti de Gauche a retrouvé ce dimanche ses accents de 2012, appelant à un «coup de balai» et à une «insurrection citoyenne».
Jean-Luc Mélenchon lors de son discours de clôture du «Remue-méninges» du Parti de Gauche, le 24 août 2014 à Grenoble. (Photo Jean-Pierre Clatot. AFP)
publié le 24 août 2014 à 15h18

Jean-Luc Mélenchon avait promis de «secouer le cocotier» lors de son discours de clôture de l'université d'été du Parti de gauche à Grenoble. L'auditoire n'a pas été déçu. Deux jours après l'annonce de son départ de la coprésidence du PG, l'ancien candidat à la présidentielle, très en forme, a appelé les militants à la mobilisation pour une nouvelle Constitution. Un one-man-show de plus d'une heure, devant un amphi bondé, aux airs de meeting pré-2017.

«Non, je ne pars pas à la retraite», prévient d'emblée le tribun. S'il a quitté la coprésidence - partagée avec Martine Billard, qui démissionne aussi - c'est que pour son parti puisse «s'adapter» à sa nouvelle mission : la VIe République. Mélenchon ne quitte pas la vie politique, et le fait savoir. Pêle-mêle, il tacle la «politique irresponsable» du gouvernement en place, l'austérité, les dividendes des patrons du CAC 40, la croissance à tout prix, le vote utile... Et réclame un «coup de balai». Avec la volonté de parler, non plus seulement à la gauche, mais au peuple tout entier, au-delà des clivages partisans. «Notre projet n'est pas de rassembler notre famille politique, mais de fédérer le plus grand nombre», clame-t-il devant u