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Filippetti : «la gauche a une voix à faire entendre» en économie

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La ministre sortante de la Culture a annoncé lundi ne pas avoir l'intention de rester au gouvernement.
Aurelie Filippetti le 30 juillet 2014 à Paris (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
par AFP
publié le 26 août 2014 à 9h25

Aurélie Filippetti, qui a décidé de ne pas faire partie du deuxième gouvernement de Manuel Valls, a estimé mardi que la gauche devait «porter une politique économique alternative» à celle menée «partout en Europe» qui «mène à une impasse» selon elle.

«Sur la politique économique, la gauche a une voix à faire entendre. Un certain nombre de nos électeurs, de nos élus, de nos militants mais aussi les Français ont envie que l'on puisse porter une politique économique alternative. Parce que sinon, ils ont l'impression finalement que c'est la même politique qui est menée partout en Europe et cette politique nous mène aujourd'hui dans une impasse», a-t-elle déclaré sur RMC et BFMTV.

«Ce que nous demandions, ce n'était pas un changement complet, radical, de la politique économique menée. Simplement que l'on puisse adresser un message aux Français sur le chômage, le pouvoir d'achat, une répartition un peu différente de l'effort des 50 milliards d'économies de réduction du déficit», a développé l'ancienne ministre de la Culture. «Il y avait un désaccord sur ce qu'est ou non la loyauté vis-à-vis du gouvernement», a-t-elle expliqué. «Pour moi, il y a des moments où il faut pouvoir reprendre sa liberté, pouvoir dire un certain nombre de choses et agir. J'ai envie de retrouver cette liberté qui évidemment n'est pas compatible avec l'appartenance au prochain gouvernement.»

L'élue de Lorraine a mis en avant le «risque» de