Ce mardi après-midi, Gérard Collomb, le sénateur-maire PS de Lyon, assurait n'avoir «pas reçu de coup de téléphone» de l'Elysée ou de Matignon. En clair, et contrairement à certains pronostics, il n'aurait pas été pressenti pour faire partie du nouveau gouvernement de Manuel Valls. Pour autant, le maire de Lyon s'est dit disposé à répondre à un éventuel appel. «Je suis prêt à faire en sorte que notre pays aille de l'avant», a-t-il ainsi déclaré. Interrogé sur le fait de savoir s'il serait plus utile au gouvernement à l'intérieur ou à l'extérieur, il a répondu qu'il se sentait déjà «très utile à Lyon ».
Depuis des mois, le sénateur-maire de Lyon tente de faire entendre sa petite musique sur les questions économiques. Avec Philippe Aghion (enseignant à l’université d’Harvard, titulaire de la chaire Institutions, Innovation et Croissance au Collège de France), il a créé un think tank social-réformiste. Et avant l’annonce de la démission de l’équipe Valls, il avait convié ce mardi à Lyon, des économistes dont Philippe Aghion, Elie Cohen (directeur de recherche au CNRS, professeur à Sciences-Po et membre du Conseil d’analyse économique auprès du Premier ministre) ou encore la philosophe Monique Canto-Sperber (ancienne directrice de l’Ecole normale supérieure de Paris, présidente de la fondation Paris sciences et lettres) ainsi que des parlementaires et élus locaux pour une journée d’échange.
Objectif : créer un «pôle des réformateurs» capable de