Le Premier ministre Manuel Valls a défendu mardi soir la nomination au gouvernement d'Emmanuel Macron au poste de ministre de l'Économie et de l'Industrie, y voyant un «beau symbole». «J'entends des critiques, des étiquettes, qui à mon avis sont dépassées, surannées», a-t-il estimé, alors que cette nomination de l'ancien conseiller économique de François Hollande, l'un des artisans du pacte de responsabilité, marque une rupture idéologique avec son prédécesseur Arnaud Montebourg.
Interrogé pour savoir si l'arrivée d'Emmanuel Macron au gouvernement n'était pas le symbole d'un tournant libéral, le Premier ministre a jugé qu'«au lieu de se diviser», il était «temps de se rassembler» afin de «faire les réformes nécessaires» et «débloquer le pays». Il a réaffirmé avoir la conviction que la politique menée «est la bonne». «Et il y a des beaux symboles», a-t-il ajouté, citant Emmanuel Macron, Najat Vallaud-Belkacem, promue ministre de l'Éducation, ou Fleur Pellerin, qui devient ministre de la Culture. Avant d'être promu à Bercy, Macron a été une figure centrale de l'Élysée, occupant de 2012 à juin dernier le poste de secrétaire général adjoint. Principal conseiller économique et financier du président de la République, il a été l'un des artisans du pacte de responsabilité dont François Hollande a fait le coeur de son action depuis janvier.
Arnaud Montebourg a souhaité mardi la «bienvenue à Emmanuel Macron», avec lequel il