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Portrait

Rentrée inattendue pour Vallaud-Belkacem

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La valeur montante devient numéro 4, à l’Education nationale.
publié le 26 août 2014 à 21h06

C'est la première femme nommée à ce poste, numéro 4 du gouvernement, juste derrière Ségolène Royal. Elle est la plus jeune aussi jamais installée rue de Grenelle sous la Ve République. A 36 ans, Najat Vallaud-Belkacem prend la tête d'un gros ministère, qui intègre l'Education nationale, l'Enseignement supérieur et la Recherche. Elle reprend les fonctions de son éphémère prédécesseur, Benoît Hamon, mais dépasse celles de Vincent Peillon. Pour l'ancienne porte-parole de Ségolène Royal (lors de la campagne de 2007) puis de François Hollande en 2012, l'ascension est spectaculaire.

En deux ans, Najat Vallaud-Belkacem est devenue une valeur sûre du quinquennat, promue à chaque remaniement. Elle a fait ses premiers pas comme ministre des Droits des femmes, héritière d’Yvette Roudy il y a vingt-huit ans. En 2012, elle occupe simultanément le poste, exposé, de porte-parole du gouvernement Ayrault, réussissant avec son éternel sourire, pas mal de sang-froid et un talent inné pour la langue de bois, à atténuer les célèbres couacs du début du quinquennat.

Ce parcours sans faute - et sans grand relief politique - lui a valu en avril de monter en grade dans le gouvernement Valls I. Elle a hérité d’un portefeuille important mais fourre-tout: un ministère des Droits des femmes, de la Jeunesse, de la Ville et des Sports. En cent quarante-sept jours, «NVB» parvient à laisser sa trace avec une loi sur l’égalité entre les hommes et les femmes, promulguée début août. Un texte un peu déc