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Valls et les jeunes loups hollandais

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Emmanuel Macron en symbole social-démocrate d’une équipe disciplinée : le gouvernement Valls II répond à l’exigence de cohérence de l’Elysée.
Manuel Valls à l'Elysée, le 26 août 2014. (Photo Sébastien Calvet pour Libération)
publié le 26 août 2014 à 21h36

Un «beau symbole» pour Manuel Valls. Bien net. Au nom de la «cohérence» avec la ligne économique du gouvernement, le couple exécutif a donc fait le choix de nommer Emmanuel Macron au ministère de l'Economie et de l'Industrie. Après le turbulent Arnaud Montebourg, héraut du patriotisme économique «made in France», place à l'ex-secrétaire général adjoint de l'Elysée et ancien banquier à la doctrine sociale-libérale - ou sociale-démocrate selon d'autres - assumée (lire page 4). Avec lui, aucun risque de divergence avec la parole de François Hollande et Manuel Valls. «Les Français ne pouvaient pas accepter ce type de spectacle», a insisté Manuel Valls sur France 2, justifiant son choix de sortir Montebourg du gouvernement après ses demandes d'«inflexion majeure» de la politique économique du gouvernement. «Ce sont les faits, les déclarations qui ont été rappelées qui ont déclenché, oui, cet acte d'autorité du gouvernement», a-t-il souligné.

Faiblesse. Mais au-delà de ce «beau symbole», la composition de ce deuxième gouvernement Valls illustre la faiblesse politique du chef de l'Etat et de son Premier ministre. Prenons l'exemple de Macron… Il était déjà sur la liste des ministres pressentis en avril pour entrer dans le premier gouvernement Valls. Hollande avait alors refusé. Tenant alors à un principe : un ministre doit être un élu, non issu de la société civile ou du monde des aff