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Vallaud-Belkacem à l'Education : la droite tradi y voit une «provocation»

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La promotion de Najat Vallaud-Belkacem déplait à une partie de la droite, celle qui l'a affrontée sur le mariage pour tous ou la pseudo «théorie du genre».
Najat Vallaud-Belkacem lors d'un atelier sur l'égalité filles-garçons dans une école, en janvier 2014. (Photo Philippe Desmazes.AFP)
publié le 27 août 2014 à 11h20

Un pied de nez. Une «bravade». Ou même une «provocation». La nomination de Najat Vallaud-Belkacem au ministère de l'Education nationale n'est pas vue d'un bon œil par les élus de droite, en particulier du côté des opposants à la «théorie du genre».

Depuis l'annonce du gouvernement Valls II, mardi soir, nombre d'entre eux se déchaînent contre l'ex-ministre du Droit des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. En cause, son engagement en faveur du Mariage pour tous et des «ABCD de l'égalité», un dispositif avorté en juin qui visait à lutter contre les stéréotypes entre filles et garçons à l'école.

Parmi les détracteurs de la ministre, Christine Boutin n'a pas mis longtemps à réagir sur son compte Twitter. Avant même que la nomination ne soit officielle, elle estimait déjà que celle-ci était «intolérable». Quelques minutes plus tard, elle appelait la journaliste Ruth Elkrief à cesser de parler de «droite réactionnaire» pour la qualifier, sans pour autant cesser de critiquer frontalement Najat Vallaud-Belkacem.

La nomination de <a href="https://twitter.com/najatvb">@najatvb</a> à l'éducation serait une vraie provocation non tolérable !

<a href="https://twitter.com/hashtag/19HRUTHELKRIEFF?src=hash">#19HRUTHELKRIEFF</a> arrêtez de parler de la droite réactionnaire pour les français choqués par nomination <a href="https://twitter.com/najatvb">@najatvb</a> et <a href="https://twitter.com/ChTaubira">@ChTaubira</a> confirmée

Même ton du côté de l'UMP. Jean-Frédéric Poisson, très actif lors des marches organisées par la Manif pour tous, a lui aussi tenu à critiquer la nomination de la ministre, comme celle d'Emmanuel Macron, ironis