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Libération
Décryptage

Pour l'exécutif, un «appel des 200» socialistes qui tombe à pic

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Dans une tribune publiée dans «Le Monde», des députés PS affichent leur soutien au nouveau gouvernement de Manuel Valls.
Sur les bancs socialistes en octobre 2013. (Photo AFP)
publié le 28 août 2014 à 14h07
(mis à jour le 28 août 2014 à 17h45)

Le soutien est éminemment bienvenu. Dans une tribune publiée dans Le Monde et intitulée «L'appel des 200», des députés socialistes clament leur volonté de se rassembler derrière l'exécutif. Mais cet appel a semble-t-il été signé avant la démission et la nomination, mardi, du nouveau gouvernement, la présence parmi les signataires de Pascale Boistard, la nouvelle secrétaire d'état chargée du droit des femmes l'atteste. Vaut-il satisfecit à la clarification orchestrée depuis mardi avec la nomination d'Emmanuel Macron – cet ex-banquier et ex-conseiller de Hollande se revendique «social-libéral» – au ministère de l'Economie. Rien n'est moins sûr. Mais alors que les députés frondeurs et l'aile gauche du PS enrage et que l'université d'été du parti qui s'ouvre vendredi à La Rochelle s'annonce tendue, l'affichage de ce soutien tombe bien à point nommé pour Hollande et Valls.

Que dit «l’appel des 200»?

Un brin d'ironie, d'abord. «L'appel des 200» est une réponse… à «l'appel des 100», un texte signé en juin par 86 députés socialistes, dont Christian Eckert, devenu entre temps secrétaire d'Etat au Budget. Ce dernier texte appelait à un rééquilibrage du pacte de responsabilité au profit de ménages et