Les menaces de Jérôme Lavrilleux ont évidemment de quoi en inquiéter plus d'un à l'UMP. «Pour le moment je me tais. Mais si on m'exclut de ce parti auquel j'appartiens depuis vingt-cinq ans, alors je reprendrai ma liberté de parole et je parlerai», avertit-il dans un entretien au Parisien vendredi. «Si on m'exclut de l'UMP, ça se réglera devant les tribunaux. J'ai déjà pris plusieurs avocats», poursuit celui qui a admis sa participation à un système de fausses factures dans l'affaire Bygmalion.
L’ex-bras droit de Jean-François Copé sait beaucoup de choses sur beaucoup de gens à l’UMP. En quatre années à la tête du parti, il a pu thésauriser un paquet d’informations gênantes sur tous ceux qui réclament sa tête.
Mais ces derniers ne sont pas si inquiets que cela : la procédure d'exclusion de Jérôme Lavrilleux est bien partie pour traîner en longueur et s'enliser dans d'obscures querelles juridiques. «Lavrilleux connaît mieux que quiconque les statuts du parti. Il va se battre et contester toutes les étapes de la procédure d'exclusion», confie un cadre.
«Pas au bout de nos peines»
Convoqué