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Tensions, surprises et coups bas : les meilleurs épisodes du week-end socialiste

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Montebourg qui se fait acclamer, Taubira qui crée la surprise, Valls qui se débat... et les bons baisers d'Aubry. Tout est là.
Manuel Valls quitte l'université d'été du PS à La Rochelle, le 28 août 2014. (Photo Xavier Leoty. AFP)
publié le 29 août 2014 à 9h33
(mis à jour le 31 août 2014 à 13h28)

• L’université d’été du Parti socialiste s'est déroulé de vendredi à dimanche à La Rochelle.

• Nouveau gouvernement, débat sur la ligne, frondeurs, sondages en berne… Cette édition s'annonçait particulièrement tendue. Ce fut le cas.

Valls: «Il n’y a ni virage ni tournant, il y a une ligne»

12 heures. Le Premier ministre Manuel Valls monte sur scène, sous les cris des militants frondeurs. Durant une heure, il tentera à plusieurs reprises de rappeler à l'ordre les militants. «Il n'y a ni virage ni tournant, il y a une ligne», lance-t-il de la tribune, après les avoir interpellés sur la question de la responsabilité. Le discours, dont l'un des thèmes principaux est la lutte contre les inégalités, reste très consensuel et évite d'aborder les sujets qui fâchent, y compris celui du social-libéralisme. Manuel Valls annonce toutefois clairement que le gouvernement ne reviendra pas sur la loi des 35 heures.

A plusieurs reprises, il se fait huer, notamment lorsqu'il aborde la question de l'austérité, où quand il prend les militants à parti : «Quel message adressez-vous aux Français ?» Mais en usant à foison des symboles du socialisme, y compris la nomination de Najat Vallaud-Belkacem au ministère de l'Education, il fait retomber la défiance. Le discours se termine finalement par une acclamation générale, à l'issue de laquelle retentissent les notes de La Marseillaise. <