Ils s'attendaient à des explications «franches» de la part de leurs alliés. Les dirigeants du Parti socialiste n'ont pas été déçus. Pour la dernière plénière de ce samedi après-midi, les dirigeants des autres partis de gauche ont dit tout le mal de ce qu'il considère comme des «renoncements» de la part du gouvernement. Et c'est des plus importants que sont venues les critiques les plus dures. En tête, le communiste Pierre Laurent.
Pour sa première dans une assemblée de seuls socialistes, le patron du PCF a livré ses vérités: «2012 avait été un contrat. Ce contrat, il vient d'être déchiré devant les Français.» Pêle-mêle, le secrétaire national du PCF dénonce la politique économique menée, le «renoncement» sur l'encadrement des loyers, et prévient: «La politique qui est engagée […] est une voie qui est sans issue qui ne permettra pas le rassemblement de la gauche.»
Loi Alur: «C’est une loi socialiste!»
Laurent est venu à la pêche aux socialistes déçus, en particulier ceux du nouveau collectif Vive la gauche, dont les principaux dirigeants se sont jetés sur lui – Pouria Amirshahi, Jérôme Guedj, Jean-Marc Germain… – en fin de plénière. Laurent prend date: «Parce qu'il ne suffit pas de juxtaposer les critiques, il faut maintenant construire une alternative ensemble.» Il en termine sur une ovation et des «unités! Unité! Unité!» d'un public socialiste debout.
Après lui, c'est la secrétaire nationale d'Europe Ecologie – Les Verts (EE-LV), Emmanue