Face à la déferlante d’accusations de Valérie Trierweiler dans son livre paru jeudi, l’exécutif, Ségolène Royal et Manuel Valls en tête, a lancé une vaste contre-offensive pour discréditer l’ouvrage, présenté comme une grotesque charge contre François Hollande.
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Mère des quatre enfants du président dont elle a partagé la vie pendant une trentaine d'années jusqu'en 2007, et ministre de l'Environnement, Ségolène Royal s'est emportée la première, balayant d'un «c'est n'importe quoi !» l'assertion de Valérie Trierweiler. «C'est le contraire de l'engagement politique d'un grand responsable de gauche, socialiste», a-t-elle répliqué. La ministre en veut pour preuve l'action de François Hollande en faveur «des plus précaires» et des «anciens» lorsqu'il était à la tête du conseil général de Corrèze.
Quelques lignes de Merci pour ce moment, l'ouvrage de l'ex-compagne du chef de l'Etat distillées la veille dans la presse, ont déchaîné une tempête de réactions outrées. «Il s'est présenté comme l'homme qui n'aime pas les riches. En réalité, le président n'aime pas les pauvres. Lui, l'homme de gauche, dit en privé : "les sans-dents" très fier de son trait d'humour», a écrit celle dont le chef de l'Etat s'est officiellement séparé le 25 janvier.
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