Valérie Trierweiler, l'ex-compagne de François Hollande, porte «le coup de grâce» au président de la République dans un ouvrage aux allures de «grand déballage» et de «règlement de comptes», estiment jeudi de nombreux éditorialistes.
Dans Merci pour ce moment, l'ancienne première dame, qui «repousse jusqu'au malaise les frontières du mélange des genres entre vie publique et vie privée», «choisit son moment pour décocher l'attaque la plus perfide», écrit Cécile Cornudet dans les Echos. «Alors que François Hollande voit une partie de ses troupes s'interroger sur la sincérité de son engagement à gauche, elle le décrit comme un homme qui n'aime pas les pauvres...On appelle ça un coup de grâce».
Valérie Trierweiler «a livré un cadeau de rupture dévastateur», en décrivant François Hollande comme «un être dénué d'affect (...) mais surtout un cynique s'asseyant carrément sur son électorat», renchérit Philippe Waucampt (le Républicain lorrain). «Elle va lui coller à la peau cette phrase sur la famille "pas très jojo" de sa compagne, ou celle sur les pauvres, "les sans-dents"...»
«Aujourd'hui, la femme trompée, humiliée, congédiée raconte. Cynisme et indifférence, boniment et condescendance : le président normal est mis à nu. Le spectacle est affligeant, l'obscénité à son comble», assure Yves Thréard (le Figaro), avant d'asséner : «Vie privée, vie publique, le