Un soir de cet été à la Comédie-Française, Valérie Trierweiler assistait à une représentation de Lucrèce Borgia. «Le cœur serré», l'ex-première dame a entendu Lucrèce lancer à son mari Don Alphonse : «Vous avez laissé le peuple se railler de moi, vous l'avez laissé m'insulter… Qui épouse protège !» De cette coïncidence entre ses propres états d'âme et l'œuvre de Hugo, elle a tiré la conclusion que «la tragédie est éternelle». Son livre s'achève par ces mots : «Je n'ai été ni épousée, ni protégée. Puis-je seulement avoir été aimée autant que j'ai aimé.»
Sa tragédie à elle commence comme un roman à l'eau de rose «entouré d'un halo de pudeur» au début des années 2000. Alors qu'elle ne perçoit «pas encore précisément ce champ électro magnétique qui s'active» entre François Hollande et elle. A la fin du premier acte, c'est le «baiser de Limoges». «Quelque chose d'indicible, digne d'une scène de cinéma.» Puis c'est la scène du tweet, 139 signes pour soutenir l'opposant et dissident PS de sa rivale Ségolène Royal aux législatives de La Rochelle. «François Hollande à l'Elysée, elle à l'Hôtel de Lassay [la présidence de l'Assemblée, ndlr]», l'image hante Trierweiler. «L'éventuelle accession de Ségolène Royal au perchoir de l'Assemblée relancerait le roman médiatique de ce trio amoureux dont nous avons tous déjà trop souffert.» «Ma colère occulte ma raison», éc