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Libération

L’Arlésienne sarkozyste sur la Côte d’Azur

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A Nice, militants et leaders UMP ont plaidé pour une renaissance, mais avec leur ancien chef.
publié le 7 septembre 2014 à 19h56

La tentation de Nice, Nicolas Sarkozy n’a pas été loin d’y céder. Dans cette ville qu’il adore et qui lui a offert ses plus beaux triomphes électoraux, la foule et les acclamations étaient absolument garanties. Pendant plusieurs jours, il a pesé le pour et le contre. Vendredi encore, il en parlait avec le député-maire Christian Estrosi autour d’un déjeuner rue de Miromesnil.

Verdure. A Nice, la rumeur enflait, dégonflait, puis enflait de nouveau. Le maire n'avait-il pas réservé pour trente à la Petite Maison, la table préférée de l'ex-chef de l'Etat ? Les Jeunes populaires rassemblés au Théâtre de verdure, au bord de la Promenade des Anglais, voulaient y croire. «Vers un nouveau souffle populaire», proclament les tee-shirts de ceux qui en sont encore à collecter des signatures sur le site nicolasreviens.fr. Mais non, il n'est pas venu. Trop risqué. Tandis qu'Alain Juppé et François Fillon se montraient à La Baule (lire nos reportages sur Libération.fr), une apparition à Nice aurait eu des allures de contre-manifestation. Exactement ce que Sarkozy veut éviter, lui qui est censé revenir «par devoir», parce que la France souffre et qu'il est le seul capable de rassembler sa famille politique.

Sans doute n’aura-t-il pas trop de regrets. Car ce week-end, à Nice, ce n’était pas la mobilisation d