Manuel Valls a assuré lundi qu'il assurerait sa mission de Premier ministre «jusqu'au bout» et dénoncé le manque de «sérieux» de propos rapportés par le Monde lui faisant dire que «ce serait foutu» sans inversion de la situation en France d'ici trois à six mois. «Mais vous vous rendez compte que des propos ainsi sont rapportés et considérés comme sérieux ?», a lancé le chef du gouvernement en arrivant à un séminaire réunissant le gouvernement et les députés socialistes à l'Assemblée nationale.
«Je suis là pour tenir, dans un dialogue permanent avec la majorité et le Parlement, pour tenir parce que le pays a besoin que l'exécutif tienne, assume ses responsabilités, assume l'autorité. Vous pensez un seul moment que je pourrais quitter les fonctions qui sont les miennes ? Non, au contraire, il faut sortir de cette ambiance délétère, entretenue par des rumeurs, des titres de presse qui sont totalement infondés», a-t-il poursuivi.
«Je ne fonctionne pas avec le petit calcul, je suis là pour tenir, la mission que le Président de la République et la majorité m'ont confiée : préparer le pays à l'avenir, lutter contre le chômage, répondre aux inquiétudes aux craintes aux peurs de nos compatriotes. Donc ma mission, dans la durée, je l'accomplirai jusqu'au bout, chacun peut en être bien certain», a conclu Manuel Valls.
Une popularité en chute libre
Le Monde citait dans son édition de mardi (publiée lundi) le Premier ministre, qui avert