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Décryptage

Frondeurs du PS : un noyau dur et des électrons libres

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Après le vote de confiance de ce mardi, qui sont les frondeurs les plus déterminés ? Ont-ils de nouvelles recrues ?
François Lamy à l'Assemblée nationale le 13 février 2013. (Photo François Guillot. AFP)
publié le 17 septembre 2014 à 15h21
(mis à jour le 17 septembre 2014 à 15h26)

Une majorité rétrécie. C'est ce qui ressort du vote de confiance de ce mardi après-midi obtenu par Manuel Valls, avec 32 abstentions dans son camp. Soit trois fois plus que lors du premier vote de confiance le 8 avril.

Avant ce vote, les «frondeurs» du PS avaient appelé à une «abstention collective». Ils n'ont pas flanché. En effet, ce résultat de 32 abstentions est dans la moyenne des trois autres votes qui ont mobilisé les frondeurs (confiance à Valls I, programme de stabilité et budget rectificatif de la Sécurité sociale).

Un noyau dur d’une vingtaine de députés

Ainsi lors du scrutin sur le programme de stabilité du 29 avril, ces députés contestataires, désormais réunis dans le mouvement Vive la gauche !, avaient été 41 à s’abstenir. Leur record jusqu’à présent. Ils étaient également 33 lors du vote sur la loi rectificative de financement de la Sécurité sociale, début juillet.

Au total, en comptant le vote de confiance de ce mardi, 10 députés se sont abstenus quatre fois et 14 sur trois votes. C'est le noyau dur des frondeurs, incarnés par les plus médiatiques Pascal Cherki, Henri Emmanuelli, Pouria Amirshahi, Laurent Baumel ou encore Christian Paul.