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Récit

Le Président au secours de François Hollande

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Au cours de sa conférence de presse, jeudi, le chef de l’Etat s’est éloigné des thèmes économiques et a réaffirmé qu’il tiendra sa ligne et son rang jusqu’en 2017.
François Holllande, lors de sa conférence de presse, le 18 septembre. (Photo Sébastien Calvet pour Libération)
publié le 18 septembre 2014 à 21h16
(mis à jour le 18 septembre 2014 à 21h23)

Est-ce une malédiction ? Un étrange rituel météorologique ? Il est 16 h 30. Des éclairs déchirent d’un seul coup le ciel parisien. Et des trombes d’eau s’abattent sur la capitale. C’est la signature de ce début de quinquennat. La quatrième conférence de presse de François Hollande peut commencer. Et elle commence par la seule entrée possible, celle qui reste à un chef de l’Etat décrié.

Le Président a cherché à sauver Hollande. Avec ses prérogatives, son rang, son autorité. Sa capacité à pouvoir gouverner pendant encore deux ans et demi. François Hollande voulait lever ce doute languissant qu’il pourrait ne pas tenir jusqu’au bout de son quinquennat. Ce fut l’une des toutes premières phrases de sa déclaration préliminaire. Ce fut tout l’esprit d’une intervention avant tout placée sur un terrain défensif. Pour sauver ce qu’il reste à sauver.

Solennel. C'est donc sans surprise que Hollande a convoqué d'entrée le President-chef-des-armées, celui dont le «devoir est d'assurer la sécurité de la France». Le ton est grave, solennel. Hollande passe immédiatement au "je" présidentiel. «Ce matin, j'ai réuni l