Rachida Dati a refusé vendredi de soutenir Najat Vallaud-Belkacem face aux attaques dont elle fait l'objet, tout en dénonçant des «victimisations de circonstances». Interrogée sur RMC sur les attaques violentes essuyées par la ministre de l'éducation, Rachida Dati a répondu : «Moi j'ai connu bien pire. [...] Est-ce que je suis venue m'en plaindre ?», a-t-elle demandé. «Je n'aime pas les victimisations de circonstances», a-t-elle fustigé, assurant : «se victimiser, pour masquer des incompétences ou garder sa place, ce n'est pas acceptable». Tout en jurant, bien sûr, qu'elle ne parlait pas de Najat Vallaud-Belkacem, alors que sa réponse suivait une question explicite de Jean-Jacques Bourdin.
L'ex-ministre de la justice de Nicolas Sarkozy est aussi revenue sur le discours prononcé par François Hollande lors de sa conférence de presse semestrielle. «Je trouve qu'il y a une forme d'indécence à dire "c'est pas facile"», a affirmé Rachida Dati sur BFM TV, ajoutant : «On est responsable politique, on l'a voulu, c'est pour ça que je suis toujours choquée par les gens qui viennent se plaindre d'être attaqués.»
«On ne nous a pas forcés, on nous a pas contraints de faire de la politique», a insisté Rachida Dati. «Moi je vais vous dire», a lan