De toute évidence, ce n'est pas le scénario qu'il avait envisagé. Loin de ses rêves de retour gaullien au chevet d'une France qui le réclamerait, Nicolas Sarkozy a annoncé ce vendredi après-midi sur Facebook qu'il brigue la présidence de l'UMP lors du vote militant du 29 novembre. Voilà tout de même l'ancien président de la République redescendu dans l'arène politique, deux ans et demi après sa défaite. Peut-on pour autant parler du retour de celui qui n'est jamais vraiment parti ?
Lors d'un illustre off, en marge d'un déplacement en Guyane, début 2012, l'alors Président avait promis aux journalistes : «Vous n'entendrez plus parler de moi si je suis battu.» Le soir de sa défaite contre François Hollande, Nicolas Sarkozy s'était montré nettement plus prudent, se gardant bien d'évoquer un retrait définitif de la vie politique. Bien lui en a pris. Depuis, l'ancien chef d'Etat, devenu conférencier parcourant le monde et mari de chanteuse en tournée, ne s'éloigne jamais vraiment beaucoup. Passage en revue des petits cailloux semés sur la route de 2017.
L’image sans le son
Ce sont les fameuses «cartes postales», selon la formule de son ami Brice Hortefeux. Un «coucou» furtif devant les photographes, histoire d’entretenir la flamme auprès