C'est la fin du faux suspense que se sont efforcés d'entretenir les sarkozystes autour du retour politique de leur patron. Nicolas Sarkozy vient de confirmer qu'il briguait la présidence de l'UMP, poste laissé vacant en juin par un Jean-François Copé grillé par l'affaire Bygmalion. Sa victoire sur Bruno Le Maire et Hervé Mariton, le 29 novembre, lui est évidemment assurée, le noyau du parti lui restant acquis, même si certains jeunes lui résistent. Reste le véritable objectif que vise le faux retraité de la droite : la prochaine présidentielle. Les deux échéances sont, pour lui, étroitement liées : «Etre candidat à la présidence de l'UMP, c'est aussi être candidat à l'élection présidentielle», expliquait à Presse Océan son ex-conseiller en communication, Franck Louvrier, début septembre. Si la première étape tient du parcours de santé, la route de Nicolas Sarkozy jusqu'à 2017 est jalonnée d'embûches. Tour d'horizon des défis que dev
Décryptage
Pour Sarkozy, une série de haies sur la route de 2017
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Ennuis judiciaires, primaire, concurrence interne... la présidence de l'UMP n'est que la première étape du retour de l'ex-chef de l'Etat. Et sans doute la plus facile.
Nicolas Sarkozy à Paris, le 2 juillet. (Photo Jacques Demarthon. AFP)
ParLaure Equy
Publié le 19/09/2014 à 17h15, mis à jour le 19/09/2014 à 17h18
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