Menu
Libération

Grand Paris : la droite avance en rangs divisés

Article réservé aux abonnés
Sans doute amenée à présider la métropole en 2016, l’UMP est partagée entre les ambitions de chacun et le sens à donner au projet.
Le député-maire des Hauts-de-Seine, Patrick Ollier, à Paris en 2012. (Photo Laurent Troude)
publié le 23 septembre 2014 à 19h46

Le débat sur la puissance à donner, ou pas, à la métropole du Grand Paris, se rallume. Une mission de préfiguration, coprésidée par l'Etat et par le président du syndicat d'élus Paris Métropole, doit en effet définir un statut pour les «territoires» de l'ensemble métropolitain.

Au sein de Paris Métropole, les partisans d'une «métropole light», qui avaient perdu la bataille au Parlement, ont montré, lors du conseil syndical de mardi, qu'ils reprenaient du poil de la bête avec moult propositions donnant des capacités décisionnelles et fiscales aux territoires. Et dans cette confusion qui renaît, la droite ajoute sa part. Majoritaire depuis les municipales et probablement amenée à présider le Grand Paris au 1er janvier 2016, quand le conseil métropolitain élira son premier exécutif, la droite aligne d'ores et déjà des héros divisés. Revue.

Patrick Ollier. Député-maire UMP de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), c'est un convaincu de Paris Métropole. Il dit volontiers qu'il n'a jamais hésité à se «lever à quatre heures du matin pour aller à toutes les réunions», ce qui est vrai. Et ajoute : «Contrairement à d'autres…» Ce qui est vrai aussi, si l'on en juge par la participation épisodique de Patrick Devedjian aux travaux métropolitains. Défenseur de la commune, Ollier a mis «trois ans» pour bâtir une intercommunalité avec les communistes de Nanterre. Il est arrivé à Paris Métropole avec les g