Jusqu'au bout, le retour médiatique d'Aquilino Morelle aura été contrarié. L'ex-conseiller politique de François Hollande avait imaginé un plan média en béton armé, pour «faire mal» au chef de l'Etat. Et rétablir sa vérité. Mardi soir, ce fut un grand carambolage d'«exclusifs». Le Nouvel Observateur lance le premier le match des confidences sur son site avec la publication des confessions de Morelle. «J'ai vu François nu, plus bas que terre, je l'ai ramassé à la petite cuillère. Peu à peu, il s'est relevé. Alors il n'a plus supporté mon regard.» Quelques heures plus tard, c'est au tour du Monde de mettre en ligne son interview, dans laquelle il déclare «il n'y a pas d'affaire Morelle».
L'intéressé a pourtant bien été débarqué de l'Elysée le 18 avril suite à la publication, quelques jours avant, d'un article de Mediapart. Il est accusé d'avoir travaillé pour un laboratoire pharmaceutique quand il était inspecteur à l'Igas et, surtout, de s'être fait cirer le