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Libération
Récit

Grand Paris : Manuel Valls met fin aux prétentions fiscales des élus

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Le Premier ministre a signifié aux principaux leaders socialistes de la future métropole, dont Anne Hidalgo, que la fiscalité économique irait entièrement à la métropole, douchant les espoirs d'un partage.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, à l'Elysée le 11 septembre. (Photo Stéphane de Sakutin. AFP)
publié le 25 septembre 2014 à 15h58

Depuis quelque temps, les élus réunis au sein de Paris Métropole travaillent, à la demande du gouvernement, sur le statut des «territoires», subdivisions du Grand Paris. Mais, outre-passant la commande, et en particulier l'interdiction que Matignon leur a faite, ils élaborent aussi diverses hypothèses de répartition des impôts payés par les entreprises. La grande majorité des élus, et la maire de Paris au premier chef, souhaite garder la main sur au moins une partie de la ressource.

Peine perdue. Ce jeudi matin, Manuel Valls a réitéré son refus de tout arrangement de ce genre. Réunissant à Matignon quelques barons locaux dont Anne Hidalgo, maire de Paris, le Premier ministre a réaffirmé qu’il ne lâcherait rien sur la fiscalité. Les changements devront être votés au Parlement et Valls a souligné à l’intention des participants que Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale et présent à la réunion, le suivait sur ce point.

Le Premier ministre ne veut rien lâcher sur la fiscalité, encore moins au vu des conséquences que cela pourrait avoir pour la métropole marseillaise en particulier et les autres métropoles en général. La métropole intégrée et forte telle qu’elle a été votée au Parlement est une intercommunalité remplaçant toutes les autres et donc, seule à même de collecter l’impôt des entreprises. La formule est éga