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Libération

Manuel Valls modère les ambitions fiscales des élus du Grand Paris

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publié le 25 septembre 2014 à 19h56

Depuis quelque temps, les élus réunis au sein de Paris Métropole travaillent, à la demande du gouvernement, sur le statut des «territoires», ces subdivisions du Grand Paris. Mais, outrepassant la commande, et en particulier l’interdiction que Matignon leur a faite, ils élaborent aussi diverses hypothèses de répartition des impôts payés par les entreprises. La grande majorité des élus, et la maire de Paris, Anne Hidalgo, au premier chef, souhaite garder la main sur au moins une partie de la ressource. Peine perdue. Jeudi, Manuel Valls a réitéré son refus d’un tel arrangement de ce genre. Réunissant à Matignon quelques barons locaux dont Hidalgo, le Premier ministre a réaffirmé qu’il ne lâcherait rien sur la fiscalité.

Les changements devront être votés au Parlement et Valls a souligné à l’intention des participants que Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale et présent à la réunion, le suivait sur ce point. Le Premier ministre ne veut rien lâcher sur la fiscalité, encore moins au vu des conséquences que cela pourrait notamment avoir pour la métropole marseillaise. La métropole intégrée et forte, telle qu’elle a été votée au Parlement, est une intercommunalité remplaçant toutes les autres. Et donc seule à même de collecter l’impôt des entreprises. La formule est également supposée être un levier de redistribution plus puissant.

Pour Paris, le coup est un rien sévère, car le périmètre de la ville est appelé à devenir un «territoire» à lui tout seul. De plus, le budge