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Libération

«Vive la gauche !», mais chacun son tour

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Courants. Frondeurs PS, élus écolos et du Front de gauche se toisent, débattent mais n’avancent pas.
Benoît Hamon et Pouria Amirshahi le 19 août à la Rochelle. (Photo Sébastien Calvet)
publié le 25 septembre 2014 à 19h56

Ils ne se quittent plus. Depuis le printemps et la nomination de Manuel Valls à Matignon, on ne compte plus les rassemblements de cette gauche critique des orientations économiques et sociales du gouvernement. Colloques, réunions, universités d’été, débats à la Fête de l’Humanité… Les formats et les hôtes varient, les acteurs restent les mêmes.

Samedi, c'est le député PS Pouria Amirshahi qui invite. Salle de la Bellevilloise, dans le XXe arrondissement de Paris, ce représentant des Français de l'étranger à l'Assemblée nationale et animateur du collectif socialiste «Vive la gauche !» réunit des députés PS en désaccord avec leur majorité. Mais seront également présents des écologistes critiques - dont l'ex-ministre Cécile Duflot -, tout comme des responsables du Front de gauche et de Nouvelle Donne.

Mais, ce coup-ci, les politiques resteront dans le public à «écouter» des «personnalités de la société civile». Parmi eux : Mohamed Mechmache du collectif AC le feu, l'acteur Philippe Torreton ou encore Aurélie Trouvé d'Attac.

«L'objectif est de sortir du huis clos parlementaire et de se tourner vers la société civile engagée, explique Amirshahi. Réunir dans une même dynamique critique, constructive et pérenne tous ceux qui ne renoncent pas à transformer la société.» C'est la «troisième étape» des «frondeurs» après les batailles d'amendements sur le budget pour «rééquilibrer le pacte de responsabilité» du gouve