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Libération

Le Grand Paris à la recherche du point d'équilibre

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Le conseil des élus de la mission de préfiguration devra, le 30 septembre, proposer au gouvernement une organisation pour la métropole. En conciliant des visions opposées.
La Tour Eiffel, le 14 juillet 2013 (Photo Fred Dufour. AFP)
publié le 26 septembre 2014 à 21h44

La métropole du Grand Paris a-t-elle besoin d'etre précisée parce qu'elle a été créée «en quelques heures sur un coin de nappe», comme le dit aimablement le président du conseil général des Hauts-de-Seine (UMP) Patrick Devedjian? L'article 12 de la loi sur les métropoles, qui la divise en «territoires» de 300 000 habitants fait en tout cas l'unanimité contre lui. Au point que le gouvernement a admis qu'il faudrait le modifier par voie d'amendement, probablement lors de la discussion de la loi sur les compétences des régions cet automne.

Les membres du syndicat Paris Métropole ont été chargés de rédiger un projet d'amendement. La plupart d'entre eux étant appelée à siéger au conseil des élus de la mission de préfiguration de la métropole, leurs travaux doivent, au bout du processus, constituer la proposition que les élus feront officiellement le 30 septembre au gouvernement.

Tout cela serait assez technique si un débat philosophique ne venait pas traverser les échanges. Qui, de la métropole ou des territoires la composant, doit être à la manoeuvre pour l'aménagement, la création de logements et la solidarité? La métropole, a répondu le Parlement en votant un Grand Paris intégré qui reçoit la totalité de la fiscalité économique, avant de la redistribuer. Les territoires, défendent aujourd'hui la grande majorité des membres de Paris Métropole. Malgré une lettre de commande du Premier ministre Manuel Valls, qui leur a demandé de proposer un statut des te