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témoignages

«Avec lui, la France bosse dur et tout va bien»

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Paroles de militants sarkozystes, jeudi soir, lors d’une réunion publique de leur champion, à Troyes :
Nicolas Sarkozy à Lambersart le 25 septembre. (Photo Philippe Huguen. AFP)
publié le 2 octobre 2014 à 20h06

L'assistance est sage, plutôt âgée, beaucoup n'en sont pas à leur première campagne de l'UMP. Pour son deuxième meeting, Nicolas Sarkozy a choisi les terres tranquilles de l'Aube et la banlieue de Troyes, la ville de François Baroin qui a voté à 76% pour lui aux récentes sénatoriales. René, ouvrier bonnetier est un primo adhérent de l'UMP. Il a 82 ans et a connu «l'honneur» de voir le général de Gaulle à la préfecture dans les années 60. «Pour moi, il y a eu le général, et il y a Sarkozy. Les autres, je ne veux même pas les entendre.» Il assure : «Ça va aller tout seul pour lui. Malgré tout ce qu'on lui a fait depuis vingt ans, il est toujours là.» Richard et sa femme Evelyne, lui VRP dans l'industrie et elle cadre en entreprise, n'ont aucun doute sur le succès du come-back de l'ex-président. Un badge «Sarkozy Président» collé sur le revers de la veste, ils sont prêts à s'engager dans les campagnes à venir, «vu l'état actuel de la France». Elle dit : «Juppé et Copé sont jaloux, parce qu'ils ne lui ont pas piqué la place quand elle était libre, tant pis pour eux.» Lui : «Ceux-là, je ne les connais pas.» L'affaire Bygmalion ne les empêche pas de dormir : «C'est l'affaire des pique-assiettes autour de lui, la cupidité humaine. Lui, il travaillait pendant ce temps [la campagne, ndlr] Tous deux ont adhéré à l'UMP après mai 2012, pour «mener le combat».

Dans les travées, parmi les quelque 2000 person