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Primaire ouverte : Sarkozy rassure Fillon... puis ironise

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En meeting à Troyes, l'ancien chef de l'Etat a déclaré que des primaires ouvertes auraient lieu. Non sans jouer le doute sur leur utilité.
Nicolas Sarkozy et François Fillon, alors président de la République et Premier ministre, au palais de l'Elysée à Paris, le 13 janvier 2012. (Photo Charles Platiau. AFP)
par AFP
publié le 2 octobre 2014 à 20h28

Nicolas Sarkozy a donné «des précisions» sur l'organisation de la primaire à François Fillon lors de leur entrevue, a-t-il dit lors d'un meeting à Troyes, indiquant que la primaire devait concerner toute l'opposition. L'ancien chef de l'Etat se prêtait au jeu de questions réponses lors d'un meeting aux côtés de François Baroin, et en présence de sa femme Carla Bruni-Sarkozy dans l'assistance d'un gymnase de Saint-Julien-les-Villas, la périphérie de Troyes, connu pour ses magasins d'usines. Interrogé par une commerçante de Troyes, notamment sur la pertinence du système de la primaire «pour avoir un bon président de la République», l'ex-chef de l'Etat a d'abord ironisé en répondant «pas sûr».

Puis plus sérieusement, «est-ce qu'il y aura des primaires ? Réponse oui», a-t-il dit. Il a ajouté qu'il comprenait «les réserves» chez ceux qui ont «un engagement gaulliste». «Il y aura des primaires, elles seront ouvertes», a-t-il affirmé, confirmant qu'il transposerait le système prévu par les statuts actuels. «Pour voter aux primaires, il faudra vraiment partager nos valeurs et nos positions républicaines», a-t-il ajouté. Cela «devra concerner toute l'opposition».

«Et je voudrais maintenant qu'on n'en parle plus et que ce ne soit pas une occasion de querelle entre nous», a-t-il ajouté. Et de finir : «J'ai eu une longue rencontre cet après-midi avec François Fillon et je lui ai dit naturellement que les