L'enquête s'accélère autour de l'affaire Bygmalion. Et tous les protagonistes de ce système de fausses factures destiné à maquiller les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 peuvent s'attendre à être rapidement mis en examen et/ou déférés devant les juges. Y compris Jean-François Copé, président de l'UMP au moment de cette fraude dont le candidat Nicolas Sarkozy a été le principal bénéficiaire. Lequel a pourtant affirmé sur France 2 avoir «appris le nom de Bygmalion longtemps après la campagne présidentielle».
Les hommes de Bygmalion
L'écheveau Bygmalion est composé d'une nuée de personnages, plus ou moins dans l'ombre. Il y a d'abord les cofondateurs - Bastien Millot, Guy Alvès - et cadres - Franck Attal - de l'entreprise, tous trois mis en examen mercredi après 48 heures de garde à vue. Très liés à Jean-François Copé, Guy Alvès et Bastien Millot ont acheté en 2008 une société de communication rebaptisée Bygmalion. Ils ont créé une filiale d'événementiel (Event and Cie), dirigée par Franck Attal, qui organisait les meetings de Nicolas Sarkozy. Alvès et Attal ont eux déjà reconnu l'existence d'un système de double facturation portant sur une fraude de plus de 18 millions d'euros. Bastien Millot, lui, dit n'avoir jamais été au courant de cette mécanique.
Les cadres de l’UMP
Au sein même de l'UMP, chargée d'honorer les factures de la campagne p