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Analyse

Vote à l’UDI : les chapelles à l’appel

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A partir de mercredi, les adhérents sont appelés à élire le successeur de Jean-Louis Borloo.
Au conseil national de l'UDI, en juin 2014. De gauche à droite : Jean-Christophe Lagarde, Yves Jégo et Hervé Morin. (Photo Laurent Troude)
publié le 6 octobre 2014 à 19h36

Pas dupes, les responsables de l'Union des démocrates et indépendants (UDI). «Notre élection interne n'intéresse personne. Tout le monde n'a d'yeux que pour l'UMP», se désole un des cadres de la formation de centre droit créée par Jean-Louis Borloo. D'autres s'en réjouiraient presque. «Comme nous ne sommes pas sous les feux de la presse, cela permet à la campagne de garder une certaine tenue et de rester vraiment interne, en direction des militants sans trop d'arrière-pensées», constate un proche d'Hervé Morin, président du Nouveau Centre.

A partir de mercredi, les 27 355 adhérents de l’UDI officiellement recensés par la commission nationale d’arbitrage et de transparence (Cnat) du parti, présidée par le sénateur Jean-Léonce Dupont, sont donc appelés à désigner le successeur de l’ancien ministre de l’Ecologie de Nicolas Sarkozy.

Rapport de force. Le vote se déroulera par correspondance jusqu'au 14 octobre. Le second tour aura lieu entre le 30 octobre et le 5 novembre. Et le nouveau patron de l'UDI - qui présidera une mosaïque de micropartis centristes - sera installé officiellement dans son fauteuil le 15 novembre, lors d'un congrès extraordinaire.

Quatre prétendants sont en lice : le patron du Nouveau Centre, Hervé Morin, le député et maire de Drancy (Seine-Saint-Denis), Jean-Christophe Lagarde, celui de Neuilly (Hauts-de-Seine), Jean-Christophe Fromantin, et Yves Jégo, qui avait assuré l’intérim de Jean-Louis Borloo.

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