SarkoTour, épisode 4. Après Lambersart, Troyes, Vélizy, l’ex-Président était à Toulouse, mercredi. Le détecteur de bobards de Désintox l’a suivi. Il a tinté quelques fois, à nouveau.
Les heures sup, «c’était 200, 250, 300 euros par mois»
INTOX. Nicolas Sarkozy, depuis son retour, promet de remettre en place son dispositif de défiscalisation et d'exonération des heures sup. Une mesure dont il a rappelé qu'elle profitait aux classes populaires :
«Les heures supplémentaires défiscalisées et exonérées, c’était 9,2 millions de salariés qui ont pu augmenter leur pouvoir d’achat : on dit, 200, 250, 300 euros par mois. Mais ça fait les vacances ! A la fin de l’année, c’est pas rien.»
DESINTOX. Pour sûr, 300 euros de plus par mois, ce n'est pas rien. Mais c'est beaucoup plus que ce qu'ont touché en moyenne les salariés bénéficiaires de l'exonération et de la défiscalisation des heures sup. Il suffit pour s'en convaincre de poser une petite opération mathématique : 250 euros mensuels x 12 x 9,2 millions de salariés = 27 milliards d'euros. Soit six fois plus que ce qu'a coûté le dispositif des heures sup au budget de l'Etat… En fait, le gain moyen pour les 9 millions de salariés ayant bénéficié du dispositif a été bien moindre, comme l'ont démontré les députés Jean-Pierre Gorges et Jean Mallot, auteurs du rapport référent sur le sujet.
Le dispositif des heures permettait aux salariés de gagner sur trois plans :