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Contre le FN, les socialistes montent une cellule

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Trois cadres vont se pencher sur les ressorts du vote frontiste et d'aider les militants sur l'argumentaire.
Le député du Cher Yann Galut animera la cellule avec Elsa Di Méo et Sarah Proust. (Photo Matthieur Alexandre. AFP)
publié le 9 octobre 2014 à 19h56

Ça prend forme. Après une université d'été 2013 sur le sujet et de premiers travaux menés sur le terrain, le PS a choisi de se doter d'une «cellule de lutte contre le FN». Plusieurs jeunes responsables socialistes poussent depuis plusieurs mois leur direction pour faire de la lutte anti-FN un élément central du travail des socialistes et faire en sorte que l'appareil puisse «outiller» les militants confrontés à l'apparition - ou la consolidation - du parti de Marine Le Pen chez eux.

Le patron du PS a donné cette semaine son feu vert à trois de ses responsables estampillés «génération 21 avril» pour s'occuper de cette cellule : Sarah Proust, secrétaire nationale chargée notamment des «mobilisations militantes» et auteure d'un petit ouvrage sur le FN (1) ; Elsa Di Méo, opposante locale au sénateur-maire de Fréjus, David Rachline ; et le député du Cher Yann Galut, lui aussi auteur d'un Guide anti-FN. Concrètement, cette cellule se donne pour premier objectif de détailler les ressorts du vote FN. Outre un travail précis sur les cartes électorales et comprendre pourquoi on vote FN dans telle ou telle région, cette cellule doit mettre sur pied un «comité d'experts» réunissant universitaires, sociologues et spécialistes de l'opinion.

Autre objectif : aider des militants PS en demande d'argumentaires et qui se montrent démunis face à la montée d'un FN époque Marine Le Pen. Ils proposent notamment de mettre en place un «pôle ressource ju