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Le PRG exige le retrait de certaines mesures pour rester au gouvernement

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Le Parti radical de gauche, dernier allié de la majorité gouvernementale, s'oppose notamment à la suppression de la première tranche de l'impôt sur le revenu voulue par Manuel Valls.
Le président du Parti radical de gauche (PRG) et ex-sénateur Jean-Michel Baylet, le 15 mai 2014 à Paris (Photo Alain Jocard. AFP)
par AFP
publié le 12 octobre 2014 à 12h00
(mis à jour le 12 octobre 2014 à 12h28)

Le Parti radical de gauche (PRG), dernier allié de la majorité gouvernementale, exige de l’exécutif le retrait de nombreuses mesures, dont la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu proposée par Manuel Valls.

Alors que débute mardi l'examen du budget 2015 au Parlement, le PRG énonce ses exigences dans un «pacte de gouvernement» qu'il soumettra lundi à François Hollande et à son Premier ministre, pacte dont l'AFP a obtenu une copie dimanche.

«Avant de prendre une décision lourde de conséquence, à l'occasion de notre prochain comité directeur (vendredi), le bureau national du parti, à l'unanimité moins deux abstentions, m'a mandaté pour tenter d'élaborer avec vous un pacte de gouvernement qui permettrait, par des engagements clairs et écrits, de reconnaître l'apport radical à la majorité et aussi notre spécificité», écrit le président du PRG Jean-Michel Baylet à Manuel Valls, dans une lettre qui accompagne le document et que le Monde a révélée.

Celui qui a perdu son siège de sénateur aux dernières sénatoriales rappelle que «le débat est vif et dense chez les radicaux car ils s'interrogent beaucoup quant à la nécessité de rester dans la majorité gouvernementale». Dans ce pacte de majorité, Baylet pose plusieurs conditions.

Il estime d'abord que «la suppression de la 1ère tranche de l'impôt sur le revenu» voulue par Manuel Valls «n'est pas acceptable» car «elle reporte sur moins de la moitié de la