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A l'UDI, «il n’y a pas de problème Jégo»

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Alors que le parti centriste a tenu ce lundi sa journée parlementaire sur fond de vote des militants pour désigner un successeur à Jean-Louis Borloo, les pontes de l'UDI ont tenté de (se) rassurer : l'ouverture d'une enquête sur le patrimoine d'Yves Jégo ne doit pas perturber l'élection.
Jean-Christophe Lagarde, Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, en mai 2013. (Photo Bertrand Guay. AFP)
publié le 13 octobre 2014 à 21h50

Point d'Yves Jégo à la soirée de clôture de la journée parlementaires de l'UDI réunissant députés et sénateurs du parti de centre droit, créé au lendemain des législatives de 2012 par Jean-Louis Borloo. Le député-maire de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), vice-président du Parti radical et un des quatre candidats à la présidence de cette nouvelle UDF créée par l'ancien ministre de l'Ecologie de Nicolas Sarkozy, a choisi la discrétion.

Le moment se prêtait pourtant bien à vanter les mérites de sa candidature. Sauf que le matin même, Le Parisien révélait qu'une enquête préliminaire était ouverte à son encontre suite à un signalement de la Commission de la transparence de la vie publique, rebaptisée depuis Haute autorité, pour des sommes et des acquisitions à la provenance, à leurs yeux, peu explicables.

Pas question pour les centristes de l'UDI de subir à leur tour les accusations dont a été victime l'UMP. «Yves Jégo s'est expliqué de tout cela sur sa page Facebook. Il n'y a aucune raison de ne pas lui faire confiance», tranchait Hervé Morin, président du Nouveau Centre. Pourtant l'ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy avait conclu une alliance avec Jean-Christophe L