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Récit

Grand Paris : le Premier ministre marque son territoire

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Transport, logement… Manuel Valls a annoncé une accélération du calendrier.
Manuel Valls, lundi à Créteil, pour la signature d'une cession de terrains destinés à la construction d'une gare du métro Grand Paris Express. (Photo Laurent Troude)
publié le 13 octobre 2014 à 20h06
(mis à jour le 14 octobre 2014 à 15h04)

Une «nouvelle étape», une gouvernance «clarifiée et simplifiée», un Etat «fédérateur» et un Grand Paris qui «met au premier plan les impératifs sociaux» : signant ce lundi à Créteil (Val-de-Marne) une cession de terrains pour la construction d'une gare du métro Grand Paris Express, Manuel Valls en a profité pour faire le discours de sa méthode. La base se veut volontariste. «Le moment est venu de bâtir», a affirmé le Premier ministre. Autrement dit, de se dépêcher.

Liaison.Côté transports, «nous ne devons pas perdre un seul instant. Nous nous donnons pour objectif que les aéroports d'Orly et de Roissy soient reliés à Paris dès 2024». Le délai précédent courait jusqu'en 2030. Même coup d'accélérateur pour la liaison CDG-Express vers Roissy, vieux serpent de mer que Valls veut voir aboutir en 2023. Pourquoi tant de hâte ? Parce que, annonce enfin officielle, le Grand Paris sera candidat à l'organisation de l'Exposition universelle de 2025. Pour parvenir à boucler un tel projet dans de tels délais, «l'Etat a décidé de mobiliser des financements sans précédent», a précisé Manuel Valls,confirmant un engagement de 1,4 milliard sur les transports entre 2015 et 2020. Par ailleurs, le Premier ministre a annoncé qu'un centre de maintenance du Grand Paris Express serait implanté sur les terrains PSA d'Aulnay-sous-Bois, avec 450 emplois industriels à la clé.

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