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Libération
Décryptage

Sarkozy dégringole dans l’opinion des sympathisants UMP

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Le candidat à la présidence du mouvement perd 11 points chez les sympathisants selon Ipsos.
Des T-shirts à l'effigie de Nicolas Sarkozy, lors de son meeting de Lambersart le 25 septembre. (Photo Pascal Rossignol. Reuters)
publié le 13 octobre 2014 à 20h26

Il se présente comme le garant du rassemblement de la droite, le seul véritable leader capable de donner une voix et un visage à l'opposition. A chaque intervention, Nicolas Sarkozy martèle cet argument censé démontrer l'absolue nécessité de son retour. Puisque quelques importuns, Juppé et Fillon en tête, refusent de voir en lui le De Gaulle du XXIe siècle, l'ex-chef de l'Etat entend au moins qu'on lui reconnaisse la capacité de mettre de l'ordre à l'UMP. Pas gagné.

Près d'un mois après l'annonce de sa candidature à la présidence du parti, sa cote de confiance s'effrite. Selon un sondage Ipsos pour le Point réalisé les 10 et 11 octobre et rendu public lundi soir, Sarkozy dégringole de 9 points à 31% de bonnes opinions (et 64% d'opinions négatives). Jamais il n'avait été si sévèrement jugé depuis sa défaite en 2012. La chute est encore plus rude auprès des sympathisants UMP, chez lesquels il perd 11 points (à 71%) et se retrouve derrière Juppé qui poursuit, olympien, son ascension avec 76% d'opinions favorables (+4). La déception est de taille pour le revenant, qui se fait fort de «redonner de l'espoir» aux Français.

Avant même de connaître les résultats de ce sondage, le député-maire UMP de Coulommiers (Seine-et-Marne), Franck Riester, soutien de Bruno Le Maire pour la présidence de l'UMP, soulignait lundi matin au micro de RFI «l'absence de dynamique» en faveur de Sarkozy. Selon lui, ce ratage tient au fait que l'ancien président n'a abso