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Bygmalion : Lavrilleux claque la porte de l'UMP

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L'ancien bras droit de Copé dénonce dans une lettre à Luc Chatel la «mascarade» de procédure d'exclusion dont il fait l'objet à cause de cette affaire de fausses factures.
Le député européen Jérôme Lavrilleux, le 22 novembre 2012 au siège de l'UMP à Paris. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
par AFP
publié le 15 octobre 2014 à 16h37
(mis à jour le 15 octobre 2014 à 17h20)

Le député européen Jérôme Lavrilleux annonce mercredi, dans une lettre au secrétaire général par intérim de l'UMP Luc Chatel, transmise à la presse, qu'il se met «en congé de l'UMP», qualifiant de «mascarade» la procédure d'exclusion qui le vise à cause de son rôle dans l'affaire Bygmalion.

«J'ai décidé de reprendre ma liberté en me mettant officiellement en congé de l'Union pour un mouvement populaire et de ne pas renouveler mon adhésion cette année. Votre procédure n'a donc plus lieu d'être, et si vous deviez la prolonger, elle apparaîtrait pour ce qu'elle n'a jamais cessé d'être, une mascarade, une justice d'exception», écrit l'ancien bras droit de Jean-François Copé dans cette lettre.

Sa suspension de l'UMP avait été confirmée en septembre dernier par une commission des recours. Celui qui était directeur de cabinet de Jean-François Copé à l'UMP, mais aussi directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, avait contesté sa suspension auprès de cette commission, estimant que le bureau politique avait outrepassé ses droits.

Une commission spéciale composée de trois parlementaires étudie actuellement la procédure d’exclusion à son encontre. Jérôme Lavrilleux devait être entendu mercredi, mais n’avait pas confirmé sa venue. Les conclusions devaient être présentées lors du bureau politique du 21 octobre.

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