Pour se départager, Jean-Christophe Lagarde et Hervé Morin disposent d’une vingtaine de jours. Environ 800 voix séparent le député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis) du patron du Nouveau Centre et député de l’Eure, tous deux candidats à la succession de Jean-Louis Borloo à la tête de l’UDI, la formation de centre droit.
Depuis l'issue du premier tour, jeudi, les deux challengers en lice s'arrachent les soutiens et tentent de se rallier les suffrages des deux perdants. Yves Jégo, vice-président du Parti radical et troisième de la compétition avec 21,5% des voix, a annoncé son soutien à Jean-Christophe Lagarde, le plus à même, selon lui, de rassembler le centre et de maintenir son indépendance. Il souhaite une présence centriste à la présidentielle de 2017. «Et je ne me voyais pas soutenir Hervé Morin, lui-même appuyé par Rama Yade, qui sème la division au sein du Parti radical valoisien», argue Jégo, dans la posture du défenseur de sa formation… bien que celle-ci ne se soit pas mise en quatre pour soutenir sa candidature. Loin de là.
A la tête des radicaux valoisiens, Laurent Hénart a plaidé pour tirer un trait sur le second tour afin de maintenir l’unité de la famille centriste. Mais le bureau du plus vieux parti politique français, qui se tient ce mardi, devrait se déterminer par rapport aux deux derniers candidats en lice.
De son côté, le candidat Jean-Christophe Fromantin (11%), député-maire de Neuilly (Hauts-de-Seine), a décidé d’apporter son renfort à l’ancien mi