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Analyse

La présidence de l'UDI déchire les radicaux

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Entre les soutiens de Jean-Christophe Lagarde et ceux d'Hervé Morin, les membres du Parti radical sont divisés. Le bureau national de ce mardi soir a finalement décidé de soutenir le premier.
Laurent Hénart, le président des radicaux, proche de Jean-Christophe Lagarde, le 5 juillet à Paris. (Photo Fred Dufour. AFP)
publié le 21 octobre 2014 à 17h39
(mis à jour le 21 octobre 2014 à 20h12)

Le second tour pour la présidence de l'UDI risque de prendre une tournure un peu plus musclée. Avant d'entamer la dernière ligne droite de cette campagne interne (qui se terminera le 13 novembre), les deux candidats en lice pour la succession de Jean-Louis Borloo, le député-maire de Drancy (Hauts-de-Seine), Jean-Christophe Lagarde, en tête avec 800 voix d'avance, et Hervé Morin, président du Nouveau Centre, une des trois principales composantes de l'UDI, battent le rappel de leurs soutiens.

L'un des deux candidats évincés de cette compétition, Yves Jégo, arrivé en troisième position, s'est prononcé en faveur de Jean-Christophe Lagarde et l'autre, Jean-Christophe Fromantin, député maire de Neuilly, se range derrière l'ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy. Un choix justifié par «un attachement fort à des valeurs et à une éthique telles que celles qu'Hervé Morin a eu l'occasion de défendre en s'opposant à la loi Taubira», précise Jean-Christophe Fromantin, lui-même opposant au mariage pour tous et qui a réalisé un peu plus de 11% lors de ce scrutin.

Hénart, proche de Lagarde

Mais c’est chez les radicaux valoisiens que la question du soutien à l’un des deux candidats risque de provoquer un peu de rififi. Un bureau national,